Planque d'Arwin

Cache d’Arwin


Au fin fond de la forêt, en plein centre de petits marais se trouve un endroit ou personne ne va. C’est ici que je me terre, dans une baraque sur pilotis assez modeste, construite avec les moyens du bords. Les murs et le toit sont en bois et les piliers en pierre. L’extérieur de la maison est recouvert de feuilles broyées ainsi que de boue afin de la cacher aux yeux non exercés. Je ne peux rentrer chez moi que par deux moyens. En barque ou par les arbres. Comme je n’ai pas de barques je passe par les arbres par un parcours que moi seul connaît et sur lequel des fils sont tendus un peu partout pour faire tomber les indésirables dans la vase. Impossible de passer a pied dans cette dernière car on se retrouve vite enlisé. Même si ce problème est contourné, les sangsues sont abondantes dans cet endroit du marécage. Sous ces dehors austères, ma planque est donc presque imprenable, même (surtout en fait) par un grand nombre d’ennemis.

Ces marécages, situés au Nord de la ville, sont aussi peuplés de crocodiles et de plusieurs milliers de moustiques gros comme le pouce. Les crocodiles savent que se frotter a moi ici comme ailleurs n’est pas recommandé, ainsi, ils ne s’attaquent jamais a moi et préfèrent s’entre-dévorer que m’attaquer en cas de grave pénurie de nourriture. Nourriture principalement composée de curieux, de gardes lancés à ma poursuite ou bien de chasseurs. Les moustiques sont particulièrement agressifs mais ils ne détectent pas mon odeur sous ma cape spéciale ni ne me voient grâce a la doublure qui est de la même couleur que les marais. La nuit comme le jour, aucune lumière ne filtre a travers les arbres. Seule une personne habituée à ce milieu peut voir ici aussi bien que dehors. Il m’a fallu des semaines, durant lesquelles je ne sortait pas, pour m’habituer parfaitement à un si grand manque de lumière.

A l’intérieur se trouve des trophées comme des peaux de crocodiles dont beaucoup seront vendues. Il y a aussi les plus belles armes que j’ai trouvé sur les cadavres de « proies » humaines ainsi que quelques tableaux dérobés dans des maisons de victimes. La salle a manger est une simple pièce rectangulaire avec une table en bois gravée sur les bords et sur les pieds. Des chaises en bois rembourrées de pailles, cette table et une commode sont le seul ameublement de la pièce. Cette fameuse commode est recouverte de bois mais ce n’est en fait qu’une apparence car à l’intérieur, c’est un coffre-fort en acier qui contient le salaire de trois années de la vie d’un assassin. Je ne tire presque jamais d’argent de ce coffre car il est destiné à la recherche des meurtriers de mes parents.

C’est ici que je vis en solitaire, moi, Arwin Ëlwen le meurtrier.

Je me réveille grâce a une horloge "empruntée définitivement" a un homme qui a eu le malheur d'être haï par un de mes employeurs. Paix a son âme. Je me lève et vais prendre ma cape. Je sélèctionne quels carreaux je vais utiliser pour le petit boulot de ce matin. J'avais reçu une commande la veille que je me devais d'exécuter le plus tôt possible. Je relus la lettre de mon commanditaire :

"Eliminez le marchand Canston. Vous devriez le trouvez dans le village. Je souhaite que son assassinat ne s'ébruite pas. Ne laissez aucune trace de votre passage, si ce n'est le cadavre de cet homme. Je vous fais confiance. Votre récompense ne sera pas négligeable

Puissiez-vous continuez votre métier avec votre discètion hbituelle.

Belston"

Belston était un habitué. Il faisait souvent appel à mes services. Il a toujours été généreux.

J'engaine mon sabre en obsidienne, pierre volcanique très légère et tranchante, dans le fourreau dans mon dos, place les couteaux de lancer dans les nombreux petits emplacements accolés a mes habits. Je place aussi mon arbalète dans la poche prévue a cet effet. Ce Canston n'aurait pas le temps de voir la mort arriver.

J'ouvre la porte de ma maison et sort en utilisant le parcours des arbres, pour aller jusqu'au village, ou j'éspèrais trouver ma "proie".

(direction : Île Mazaqutzé ==> village ==>petite rue.)