Matinée sur la place

Beren était arrivé trés tôt ce matin sur la place de la ville. Les rues étaient vides sauf quand la patrouille de nuit passait. Cette derniere s'inclina devant Beren avant de disparaitre dans une ruelle peu éclairée. Le soleil se levait à peine alors que Beren se dirigé d'un air tout triste vers la fontaine située au centre de la place.

En effet, Beren était toujours boulevérsé par la soudaine disparition de ses parents. La gouvernante de Beren lui avait remis un mot de ses parents la veille au soir, mais il n'avait pas eu le courage de la lire tout de suite. Il s'était dit qu'il l'à lirai ce matin.

Il tourna à gauche puis à droite et se retrouva sur la grande place. Tous les volets étaient fermés et seuls quelques femmes était deja à l'entrée de la porte. Elles devaient surement attendre le livreur de lait. Il s'avanca vers la fontaine, s'installa sur un banc et commenca à regarder de droite à gauche. Beren ne venait pas souvent sur cette place, en fait c'était la premiére fois qu'il y venait tout seul et surtout si tôt.

Il y avait un petit vent frai ce matin et Beren n'était pas chaudement habillé. Un frisson traversa son corps et Beren frotta ses mains pour se rechauffer quelque peu. Le jour se levait de plus en plus et Beren commenca à tourner sa main dans l'eau fraiche de la fontaine. Au bout de quinze minutes de réveries, il voulut prendre son mouchoir mais tomba sur le mot de ses parents. Il se mit à lire et en cinq minutes il le finit. C'est alors que des larmes commencèrent à couler sur ses joues et tombèrent sur ses genoux.

Le mot expliquait à Beren que ses parents l'avait toujours aimé et qu'ils l'aimeront toujours, que mainteant c'était à lui de s'occuper de la fabrique et qu'ils avaient toute confiance en lui. Sous le choc, Beren se leva d'un bon et commenca à courir les larmes aux yeux en espérant ne pas tomber sur quelqu'un qui puisse le voir dans cet état...

Cela faisait deja dix minutes que Beren était en train de courir les larmes aux yeux. Il ne prétait pas attention aux chemins qu'il prenait, tournant à droite ou à gauche.

Il était tellement bouleversé qu'il ne s'attardait pas à regarder les personnes qu'il croisait et s'en écartait même de justesse afin de ne pas les percutés. Aprés quelques foulées, il s'arréta pour reprendre sa réspiration et leva sa tête pour regarder les alentours et essayer de se repérer.

Les mains sur les genoux, il remarqua trés vite qu'il était revunue sur la place mais de l'autre côté. La place commencait deja à grouiller de monde et les passants qui avaient remarqués Beren avaient un air intérogateur ou surpris.

"Je n'ai fait que tourner en rond... Et me voila à bout de soufle pour rien... Mais quesqui m'a prit ?"

Le coeur battant, il regarda la position du soleil. Ses connaissances en astronomie, lui montrait qu'a vue d'oeil il était environ 8H du matin.

"Déja huit heure... il ne faut pas que je traine, je doit passer au palais pour officialiser l'enterrement de mes parents".

A peine eut-il le temps de finir sa phrase qu'une magnifique calèche arriva et se stoppa devant lui...

C'était l'une des calèches royales.Dedans s'y trouvait le messager de la reine.Une femme ouvrit la porte et Beren put apercevoir un homme qui descendit aussitôt.Il se présenta :

"Bonjour, je suis le messager de la reine Jade Adragone. On nous a annoncer le décès de vos parents. Mes sincères condoléances. Est-ce vous qui allez reprendre la fabrique de bateaux??"

Le messager attendait la réponse...Beren mis du temps a répondre.

Lorsque la calèche s'arreta et que le messager de la reine descendit de cette derniere, Beren ne put cacher son étonement. Il avait toujours les yeux rouges et sentait une boule au fond de sa gorge. Losque que le messager eut fini de poser sa question , Beren resta trentes bonnes secondes sans rien dire avant de réaliser que l'on venait de lui parler.

Son coeur battait toujours fort mais il parvint à sortir quelque chose de peu compréhensible:

"Oui je vais bien merci..."

Le messager avait l'air perplexe de la réponse du jeune homme. C'est alors que Beren se ratrapa du mieux qu'il pouvait.

"Euh oui bien sur, merci. En effet c'est moi qui vais reprendre l'affaire de mes parents. Pourquoi cette question ?"

C'était au tour de Beren d'être perplexe; bien sur la fabrique Tasartir était liée au palais du fait qu'elle produisait la flotte royale mais la reine n'envoyé jamais un messager, elle passait par le capitaine en chef de la flotte royale.

Et cela était plus étrange encore que le messager se trouvé devant lui en pleine rue...

Le messager réfléchissa puis répondit :

"C'était juste pour savoir,et puis comment pourrions-nous transporter les marchandises sans bâteaux??De plus vous auriez pu revendre la fabrique!"

L'homme se retourna puis monta dans la calèche laissant derrière lui un jeune homme démoralisé par le décès de ses parents...

Il commença a partir mais d'un coup s'arreta :

"J'ai oublier de vous dire qu'il faut que vous passiez au palais le plus vite possible car la reine veut vous voir mais je ne sais pour quelle raison!!A bientôt!"

Puis la calèche reprit son chemin vers le palais...

Une fois que le messager fut monté dans la calèche, cette derniere s'éloigna et se dirigea vers le palais.

Je me demande pourquoi la reine veut me voir ...

Beren n'ut pas le temps de finir qu'une nouvelle calèche déboula de la gauche. N'ayant aucun mal à la reconnaitre, Beren essaya de fuir mais il était trop tard, il se retrouva nez à nez avec les deux chevaux. C'était sa propre calèche et il savait deja ce qui allait en sortir.

"Monsieur, vous ne devez pas...

- Oui je sait Luvio je ne doit pas sortir si tôt encore moins sur la place principale, ce n'est pas un endroit pour moi"

Le gouvernant de Beren qui était aussi le major d'homme de la famille sorti de la calèche et s'inclina devant Beren

"En effet vous le savez deja... Il est temps pour vous de rentrer, si quelqu'un tombe sur vous que dirait-il.

- Oui vous avez raison... Il est encore tôt et je suppose que je doit éplucher la liste que je vous ait demandé... et que je doit aller à la fabrique.

- Exacte vous devez aussi assiter à vos cours..

- Oui oui je sait, d'ailleur je me demande ce que le professeur d'astronomie va encore me sortir... enfin"

Le major d'homme voulut répondre mais Beren l'en empécha en ajoutant.

"C'est bon nous pouvons y aller. Je n'ai pas encore mangé et j'ai du travail qui m'attend.

- Bien monsieur"

Beren et son major d'homme montèrent dans la calèche. Juste avant de partir Beren regarda la fontaine et se dit :

"J'éspére que je trouverai la personne que je cherche et qu'il n'y a pas trop de travail à la fabrique...

C'est alors que la calèche reprit le chemin vers les hauteurs de la ville tournant à droite puis à gauche, disparaissant au détour de la rue principale laissant la place qui était deja bien reveillé, surprise de voir une calèche royale et un jeune bourgeois de si bonne heure.

suite chez les Tasartir.